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Fermeture du Golfe de Gascogne : le besoin de protéger et de connaître
Dans quelques jours le Golfe de Gascogne ferme à nouveau pour un mois. Je propose de saisir cette opportunité pour acquérir des connaissances scientifiques.

Dans quelques jours le Golfe de Gascogne ferme à nouveau pour un mois. 300 pêcheurs restent à quai, et cette mesure sera reconduite en 2026. L’indemnisation de la filière représente 20 millions d’euros, et nous sommes peu enclins à définir précisément si la fermeture est une mesure efficace.
J’ai proposé à mes collègues écologistes chefs de file sur les questions de pêche au parlement européen et au sénat, Mélissa Camara et Mathilde Ollivier, d’envoyer un courrier à la Ministre de de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche. Ce que nous proposons, c’est une mesure d’urgence : l’ouverture d’une campagne de pêche scientifique et participative qui pourrait s’appuyer sur les équipes de l’IFREMER et sur les savoirs locaux des pêcheurs.
Les navires sont à l’arrêt pour un mois : utilisons-les pour amener des scientifiques et observateurs dans le Golfe de Gascogne et faire une étude sérieuse sur la présence des populations de dauphins sur les zones de pêche et sur les bénéfices de la fermeture spatio-temporelle.
En 2025, année de la mer, et de la tenue de l’UNOC et du One Ocean Science Congress, le positionnement de la France en matière d’acquisition des connaissances et de sciences océaniques est plus que jamais essentiel.