Actualités et Agenda
Nos 7 propositions de loi pour protéger l’avenir
Le 20 février prochain, je porterai avec mon groupe Écologiste et Social 7 propositions de loi visant à protéger la population et l'environnement.

Le 20 février prochain aura lieu la journée d’initiative parlementaire du groupe Écologiste et Social. A l’occasion de cette journée placée sous le signe de la protection de notre avenir, je porte avec mon groupe 7 propositions de loi visant à protéger les travailleurs et travailleuses, les familles et l’environnement.
Protéger durablement la qualité de l’eau potable
Notre eau potable est largement contaminée par des produits dangereux pour la population et la nature (pesticides, produits chimiques interdits, perturbateurs endocriniens…). En Bretagne, les chiffres sont particulièrement alarmants : 99 % des cours d’eau analysés contiennent des pesticides et 40 % de la population bretonne a reçu en 2021 une eau non conforme vis-à-vis des pesticides (Observatoire de l’environnement en Bretagne, 2022).
Notre proposition, portée par Jean-Claude Raux, vise à :
- Protéger les zones de captage d’eau et interdire dès 2030 les pesticides autour des points de prélèvement d’eau
- Renforcer les contrôles de la qualité de l’eau potable
Il est urgent de protéger notre eau potable, bien commun vital !
En savoir plus sur : https://ecologisteetsocial.fr/2025/01/22/une-loi-pour-proteger-leau-potable-un-scandale-sanitaire-et-ecologique-a-enrayer-durgence/
Protéger notre industrie et nos emplois en empêchant les licenciements boursiers
Depuis l’annonce fracassante de la fermeture de Michelin Vannes et Cholet, les plans sociaux se succèdent, notre patrimoine industriel est dilapidé et des familles entières sont laissées sur le carreau. En Bretagne, la situation de la Fonderie de Bretagne nous préoccupe.
Pour défendre notre industrie, j’ai été nommé chef de file de la proposition de loi de Benjamin Lucas visant à lutter contre la désindustrialisation et à protéger les travailleurs et travailleuses.
Nous proposons :
- L’obligation de rechercher un repreneur pour toutes les entreprises de plus de 250 salariés avant fermeture
- De donner un droit de veto aux comités sociaux et économiques (CSE) lors de plans sociaux
- D’augmenter les indemnités que les entreprises doivent verser en cas de licenciement, afin de financer la revitalisation des territoires
- D’obliger les entreprises qui licencient à rembourser les aides publiques reçues sur les 3 dernières années
En savoir plus sur : https://ecologisteetsocial.fr/2025/01/22/proteger-les-emplois-et-les-territoires-en-mettant-fin-aux-licenciements-boursiers/
Soutenir les expérimentations vers une Sécurité sociale de l’alimentation
Inspirée de la Sécurité sociale, la Sécurité sociale de l’alimentation vise à garantir un accès universel à une alimentation de qualité, tout en soutenant une production alimentaire durable et justement rémunérée. Financée par cotisations, la Sécurité sociale de l’alimentation est une solution pertinente pour en finir avec ce système qui nourrit uniquement les géants de l’industrie agroalimentaire.
A Lorient, un collectif citoyen travaille sur un projet de caisse locale de l’alimentation que j’ai à cœur de soutenir.
Il est essentiel de repenser notre système alimentaire qui est néfaste pour l’environnement, qui ne permet pas de bien nourrir la population et de rémunérer dignement les producteurs et productrices.
La proposition de loi portée par Charles Fournier a pour objectif de soutenir 30 expérimentations locales de Sécurité Sociale de l’Alimentation sur 5 ans.
En savoir plus sur : https://ecologisteetsocial.fr/2025/01/22/securite-sociale-de-lalimentation-repenser-lacces-a-lalimentation-saine-et-durable/
Taxer les ultra-riches
La dernière étude OXFAM met en lumière les inégalités criantes dans notre pays : « Depuis 2019, la fortune des milliardaires français a augmenté de plus de 24 milliards d’euros au total, soit 13 millions d’euros par jour. Une personne parmi les 1% les plus riches gagne en 6 jours ce qu’une personne parmi les 50% les plus pauvres gagne en 1 an.”
Dans le contexte de déficit budgétaire de la France, taxer les plus riches est indispensable pour protéger les services publics et financer la transition écologique.
Notre proposition, portée par Eva Sas et Clémentine Autain vise à instaurer un impôt plancher de 2% pour les personnes dont le patrimoine est supérieur à 100 millions d’euros. Cet impôt permettrait de rapporter 15 à 25 milliards d’euros de recettes par an.
En savoir plus sur : https://ecologisteetsocial.fr/2025/01/22/taxer-les-plus-riches-une-mesure-de-justice-fiscale-pour-financer-les-services-publics-et-la-transition-ecologique/
Protéger la population des risques liés aux polluants éternels
Les polluants éternels (PFAS) se retrouvent dans de nombreux produits de notre quotidien (emballages alimentaires, poêles, textiles, cosmétiques). Les PFAS présentent des risques graves pour la santé (maladies thyroïdiennes, lésions au foie, cancers…).
Notre proposition portée par Nicolas Thierry vise à :
- L’interdiction des produits contenant des polluants éternels
- Le contrôle obligatoire de la présence de PFAS dans l’eau
- Le financement de la dépollution par les industriels
Protéger les travailleuses du nettoyage
Le secteur du nettoyage, composé à 80 % de femmes, souvent issues de l’immigration, impose des conditions précaires aux travailleuses et travailleurs. Près de 43 % des salarié·es travaillent en horaires atypiques (soir, nuit, week-end), impactant leur santé, leur vie familiale et leur intégration sociale.
Notre proposition portée par Sophie Taillé-Polian a pour objectif d’interdire le recours au travail de nuit.
Favoriser l’accès au marché du travail des demandeurs et demandeuses d’asile
En France, les demandeurs et demandeuses d’asile ne peuvent pas travailler durant les six premiers mois suivants leur demande. Cette législation les place en situation précaire et prive notre société de leur savoir-faire. Pourtant, dans certaines entreprises lorientaises de l’agroalimentaire et ateliers de marée, les salariés étrangers représentent jusqu’à 70 % des effectifs.
Notre proposition, portée par Léa Balage, vise à supprimer le délai d’attente imposé aux demandeurs et demandeuses d’asile afin de leur permettre de travailler dès l’introduction de leur demande auprès de l’Ofpra.
En savoir plus sur : https://ecologisteetsocial.fr/2025/01/22/favoriser-lacces-au-marche-du-travail-des-demandeurs-dasile/